Après un début d’année plutôt clément, c’est une tout autre tendance qui semble se dessiner sur le marché du crédit.

TAUX IMMOBILIER : UNE HAUSSE S’AMORCE.

En effet, les données récoltées auprès des acteurs bancaires montrent une nette hausse des taux immobiliers pratiqués en France. Cette augmentation concerne l’intégralité des indicateurs moyens. Par rapport au mois de janvier, les taux du marché ont progressé pour l’ensemble des durées souscrites.

LES TAUX MOYENS UNANIMEMENT EN HAUSSE

Une tendance haussière est incontestablement observée sur notre baromètre.
Voici les taux de crédit immobilier moyens proposés par les banques à l’échelle nationale en ce mois de février, ainsi que leur évolution par rapport à ceux de janvier :
• 0,80 % pour les emprunts sur 7 ans (+ 0,25 point)
• 0,90 % pour les emprunts sur 10 ans (+ 0,25 point)
• 1,05 % pour les emprunts sur 15 ans (+ 0,20 point)
• 1,20 % pour les emprunts sur 20 ans (+ 0,20 point)
• 1,35 % pour les emprunts sur 25 ans (+ 0,20 point)

LES RECOMMANDATIONS DU HCSF

Depuis le 1er janvier 2022, les banques doivent respecter les mesures imposées par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) concernant le crédit immobilier. Les recommandations de l’autorité administrative sont devenues juridiquement contraignantes. Explications.

Créée en 2013, cette autorité est présidée par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance en association avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ainsi que la Banque de France. Ce Haut Conseil vise à préserver la stabilité de la croissance économique française.

Si les règles initialement énoncées par le HCSF en décembre 2019 étaient des recommandations, elles ont été modifiées puis sont devenues obligatoires depuis janvier 2022. Les banques doivent donc appliquer ces nouvelles normes en matière d’octroi de crédit immobilier, sous peine de s’exposer à de lourdes sanctions. Après un assouplissement en 2020, voici ce que ces critères imposent :
• un taux d’endettement maximum de 35 %, assurance emprunteur incluse.
• une durée d’emprunt limitée qui ne peut excéder 25 ans (27 ans dans certains cas).
• une possibilité de déroger à ces critères dans 20 % des dossiers de crédits acceptés par les banques chaque trimestre. Ces dérogations doivent par ailleurs concerner pour 80 % d’entre elles, l’achat d’une résidence principale

CONSÉQUENCES POUR L’EMPRUNTEUR

Ces nouvelles conditions du HCSF encadrant le crédit immobilier sont déjà mises en pratique depuis plusieurs mois par les banques. Aussi, ces normes contraignantes ne devraient pas profondément influer l’octroi de demandes de crédits. La normalisation progressive qui encadre les conditions d’octroi observées ces derniers mois permet de rendre l’emprunt immobilier plus sûr et d’éviter les dossiers de surendettement. Cette nouvelle donne peut entraîner des conséquences sur les dossiers les plus fragiles, notamment ceux des primo-accédants.

Un apport suffisant est conseillé afin de couvrir le risque en cas notamment de revente précipitée et de baisse de la valeur du logement. Pour se prémunir d’un refus de crédit, il convient de bien préparer son dossier. L’accompagnement d’un expert en crédit immobilier permet de bénéficier de solides conseils lors de la constitution d’un dossier jusqu’au déblocage des fonds. Ce professionnel analyse toutes les options en fonction du profil et du projet de l’emprunteur. Son savoir-faire lui permet de négocier l’obtention d’un crédit et d’une assurance aux meilleures conditions.

Afin d’illustrer notre propos, évoquons le projet d’acquisition d’un grand appartement par Sophie à Périgueux. Elle présente des garanties, un emploi stable et des revenus réguliers. Mais rapidement, elle comprend que le montage du dossier de crédit est plus complexe qu’il n’y parait. Elle décide de faire appel à Empruntis L’agence, dans le but premier d’être accompagnée, car, dit-elle, «  Acheter un bien immobilier, c’est stressant et mon courtier défend mes intérêts ».

Rapidement, différents aspects vont poser des difficultés  : des soucis de santé sans gravité, son âge – 55 ans – et son choix de conserver son épargne pour des travaux, ce qui ampute son apport personnel. L’expertise de son interlocuteur va lui permettre d’obtenir son financement par différents leviers : endettement, taux d’usure, reste à vivre, etc. Seuls les professionnels maîtrisent parfaitement tous ces critères.


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Source & informations complémentaires : www.empruntis-agence.com


Publireportage par Didier Grandpierre
Photo portrait © Laurent Pareau