Trouver l’accord parfait entre ancien et moderne dans une propriété d’époque est un vrai défi. Toutefois, ce manoir du XVIIe siècle a su respecter son histoire tout en intégrant une touche contemporaine.

Après une vie bien remplie, Hélène et Jean-Luc choisissent de lever le pied et d’opérer un retour aux sources dans le Périgord Noir, où ils ont conservé une partie de leur famille. À la recherche d’une demeure de caractère, ils tombent sous le charme de cette belle bâtisse. Sur la rive droite de la Dordogne, à quelques kilomètres de Sarlat, ce manoir du XVIIe siècle est discrètement niché sur un éperon rocheux, où il domine prairies et forêts voisines. Son architecture singulière et élégante est difficile à qualifier, à mi-chemin entre la maison forte et le manoir.

Il présente de très beaux volumes, de superbes éléments d’origine et une situation géographique idéale. Cependant, il nécessite d’être rénové et mis au goût du jour en ce qui concerne le confort.

Le couple s’engage passionnément dans les travaux, orchestrant le ballet ininterrompu des corps de métiers qui s’entrecroisent, de la chaudière à la toiture, pendant des mois, au terme desquels la maison est enfin habitable.

Le gros œuvre achevé, Hélène et Jean-Luc s’attaquent à l’aménagement de la cuisine qu’ils choisissent épurée, contemporaine et chaleureuse. Dans une telle bâtisse, le seul vestige de la cuisine est cet évier en pierre, conservé comme élément décoratif.

Leur projet consiste à revisiter ce charme classique en y distillant un esprit design et convivial. Différentes contraintes compliquent l’intégration de cette cuisine contemporaine, comme les ouvertures – fenêtres ou porte – présentes sur trois des quatre murs, plus une cheminée majestueuse adossée au quatrième.

C’est finalement l’option de l’îlot central qui sera retenue permettant de distribuer les espaces, de faire face à la cheminée en cuisinant et de circuler autour de l’îlot. Le choix des matériaux et des finitions joue les contrastes et fait ressortir les éléments d’architecture. Le plafond blanchi augmente les volumes et la clarté, tandis que la lumière du jour se joue des reflets des éléments laqués. Un plan de travail et un évier en céramique s’intègrent presque discrètement. L’électroménager se veut discret : la hotte, par exemple, a été remplacée par une plaque à induction aspirante.

Un pari audacieux et réussi qui ravit toute la famille.


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Publireportage par Didier Grandpierre
Photo : © Jonathan Barbot