Ce vaste appartement au dernier étage de l’immeuble Lacroussile ne manque pas de charme. Il joue subtilement avec des éléments décoratifs d’hier et d’aujourd’hui.

Pour la petite histoire, cet immeuble de style Second Empire fut en partie démoli lors des grands travaux de voirie du XIXe siècle, le Conseil municipal de Périgueux décida de la percée d’une voie entre le cours Tourny et la cathédrale Saint-Front, l’actuelle rue Saint-Front. En 1860, Jules de Lacroussile, fils d’une famille bourgeoise de Périgueux, lance une nouvelle construction, un immeuble de quatre étages et des commerces au rez-de-chaussée.

Un siècle et demi plus tard… David tombe sous le charme de cet appartement, précisons qu’il est question de tout l’étage, dont les anciennes chambres de bonne avaient laissé place à deux appartements bourgeois, pour ne plus faire qu’un aujourd’hui. Un vaste plateau de 160 m2, niché sur les hauteurs du quartier historique : un dédale de pièces baignées de lumière à toutes les heures du jour par une ribambelle de fenêtres – neuf en façade et quinze au total. Avec sa façade exposée plein ouest, chaque coucher de soleil invite à la contemplation.

La déco utilise subtilement les éléments d’époque : cheminées, parquet en peuplier, ornements en staff pour les plafonds de bonne hauteur, miroirs et boiseries. En contraste, le mobilier et les objets de décoration marient les années 50/60 à notre époque. Les matières participent à cette joyeuse farandole… Cuir, velours, bois, acier inspirent force et confort à cet appartement cossu.

Notons ces petites touches puristes : les interrupteurs et prises électriques en céramique rééditées, la salle de bain avec vue sur la cathédrale, rénovée dans son style d’époque avec un évier en céramique, une baignoire en fonte ceinturée par une bande de marbre.

Au final, la décoration épurée, l’éclectisme du mobilier, le mariage des matières et le choix des couleurs infusent lentement… jusqu’à nous toucher par son atmosphère si particulière. C’est peut-être ça, prendre de la hauteur !

Publi-reportage par DIDIER GRANDPIERRE © Propriétés du Périgord – Photos © DECLIC & DÉCOLLE.