Suspensions, lampes de table, lampadaires… autant d’éléments du quotidien que des esprits créatifs ont décidé de sauver de la banalité et de transformer en véritables joyaux. Focus sur six chefs-d’œuvre qui vont redéfinir votre conception du sublime et mettre une claque aux standards ennuyeux de la déco…
Alléluia… et la lumière fut ! Ouais, bon, soyons honnêtes… diffuser et répandre la lumière n’est plus l’apanage exclusif des dieux. De nos jours, dans un monde où mystique et superstition ont pris une pause-café, les nouveaux maîtres de la lumière sont indiscutablement les designers et les architectes. Suspensions, lampes de table, lampadaires, ces visionnaires se sont un jour dit, « Et si on arrêtait de les faire moches et qu’on les rendait carrément sublimes ? »
Au boulot ! En retroussant leurs manches, ces génies de la créativité ont accouché de pièces emblématiques qui illuminent non seulement nos espaces, mais aussi nos esprits. Lumières, caméra, action ! Plongez tête la première dans le monde éblouissant des luminaires iconiques, où chaque lampe dépasse sa simple fonction pour devenir un joyau de décoration digne des dieux du design. Bienvenue dans un univers où l’ampoule devient une diva et où l’interrupteur déclenche des standing ovations. (Et rappelez-vous : sans lumière, c’est les ténèbres… un vrai cauchemar pour aller dénicher une bonne bouteille dans sa cave… ou pour éviter de trébucher sur ce satané chat.)
1953. La lampe de table Signal
Imaginez Jean-Louis Domecq, mécanicien en quête de lumière dans les années 40, lassé des luminaires médiocres qui ne faisaient que lui éclairer sa frustration. Alors, dans un élan de rébellion, il conçoit sa propre lampe. Résultat ? La lampe Signal, une vraie rebelle du design industriel français, qui a foutu une claque à la monotonie en 1953 et qui continue à faire trembler les conventions depuis. C’est un peu la Marlon Brando des lampes : rebelle, indomptable, et toujours dans le coup.
1962. Le lampadaire Arco
Imaginez-vous dans votre salon, avec ce géant aux airs de diva, conçu par les frères Castiglioni en 1962. Pied en marbre, bras en acier inoxydable… il se pavane, telle une girafe, avec une arrogance décontractée, défiant les plafonds bas comme un aristocrate dans un monde de plébéiens. Il semble dire : « Regardez-moi bien, je suis l’essence même de la sophistication, un arc-en-ciel de génie créatif. » En somme, l’Arco, c’est le coup de pied aux fesses à la déco ennuyeuse.
1965. La lampe Pipistrello
Née de l’esprit farfelu de Gae Aulenti en 1965, la lampe Pipistrello a été plus célèbre que la Joconde dans les musées les plus en vogue. Avec sa base télescopique et son abat-jour qui ressemble plus à une cape de super-héros qu’à une simple lampe, elle éclaire votre espace avec une dose de magie gothique chic. Pipistrello, c’est le Batman du design : sombre, mystérieux et incroyablement stylé.
1967. La lampe Nesso
Créée par Giancarlo Mattioli en 1967, la Nesso, c’est la soucoupe volante des sixties. Son abat-jour en résine injectée hurle la révolution technologique, tout en illuminant votre intérieur d’une lumière douce et uniforme. Avec son look futuriste, la Nesso vous emmène faire un tour dans l’espace sans quitter votre salon. Qui aurait pensé que les ovnis pouvaient être aussi stylés ?
1971. La lampe de table Panthella
Créée par Verner Panton en 1971, la lampe Panthella est l’incarnation même de l’extravagance organique. Son abat-jour en acrylique et sa base en forme de trompette diffusent une lumière qui vous fera sentir comme si vous étiez dans un rêve psychédélique. Avec Panthella, Panton a dit adieu aux conventions et a accueilli l’audace dans votre salon.
2010. La suspension Vertigo (photo principale)
Signée Constance Guisset en 2010, la suspension Vertigo est la diva aérienne de votre salon. Ses bandes de polyuréthane dansent dans un tourbillon de lumière et d’ombre, transformant votre espace en un spectacle cinématographique. Vertigo, c’est l’ingéniosité et l’audace réunies pour créer une ambiance qui fait tourner les têtes et défie les lois de la gravité.
Disponible sur www.lightonline.fr et chez Kéria – Laurie Lumière à Trélissac
Par Phoebe Delune
