Il offre une vie dedans/dehors, un subtil jeu de lumière, d’espace et de transparence.

Il est souvent question de passion, d’intuition et de talent bien entendu… Ce bâtiment industriel au cœur de Périgueux a hébergé la célèbre distillerie de la Liqueur GAULOISE début 1900.

Un véritable terrain de jeu pour cette architecte sans complexes ! Le point de départ : une grande cour, d’imposantes structures béton, un sol en dénivelé, des coursives, des éléments industriels à conserver.

Une incroyable déambulation dans ce dedans/dehors, sans saison, et toujours baigné par la lumière du jour – ainsi s’offre à nous le patio, central, ceinturé de trois larges baies vitrées permettant une ouverture totale grâce à trois ventaux par face.

Juste devant lui, l’espace cuisine, traversant, point de circulation et carrefour de cet habitat très insolite – au-dessus du plan de travail, un pan de toiture en verre laisse apparaître un pignon de façade dans son jus, sa peinture ocre est aussi usée que le ravalement lui-même – le ciel est encore là… dedans, dehors ? Allez savoir !

Pas de répit pour nos mirettes ! Passons à cet autre espace, à mi-chemin entre un salon, un cabinet de curiosités et l’atelier de mon grand-père ! Grand volume vers le haut avec une charpente métallique à cinq ou six mètres au-dessus de notre tête, des rampants en tôle isolée et un haut de pignon vitré. L’imposant conduit de ventilation serpente tranquillement dans cet atelier d’art de vivre !

Il y a un module posé là, dans la continuité du salon, une forme cubique, comme une caisse marine. Une porte coulissante nous ouvre cet univers de l’eau avec son plafond « second jour » – un akilux transparent – offrant une lumière naturelle venue de tout le loft. La pièce d’eau se compose d’un sol de douche en galets rappelant fidèlement le fond de nos rivières, d’une console en acier qui accueille une vasque taillée dans une pierre sombre. Des murs kaki façon béton ciré et un parquet blond offrent la touche finale.





Bref passage par l’immense dressing et, par un effet de cloisons, nous entrons dans la chambre à coucher – « les coulisses » nous semble-t-il – où deux grands kakémonos suspendus laissent apercevoir la première hauteur depuis le sol. Au réveil, une perspective sur le loft ouvre les yeux.

Ce dédale ne s’arrête pas là pour autant… Un escalier en acier, façon issue de secours d’un immeuble new-yorkais – dans la transparence lui aussi – nous mène sur les toits, en passant tout de même par une chambre d’amis perchée là-haut ; une porte extérieure nous invite sur les coursives : nous prenons de la hauteur et un grand bol d’air !

Notre visite n’en finit pas, encore un autre lieu de vie : atelier, jardin botanique, bibliothèque confinée, des jeux de niveau pour les sols en béton ciré, des formes de bordures de fenêtre, des baies vitrées intérieures…

Bref, nous sommes perdus dans cet espace… ces espaces ! Ce jeu de dedans/dehors a eu raison de nos standards – de nos critères… Ainsi, tout est possible, la vie s’invente à chaque instant et chacun se l’approprie !

Quelle belle expérience ! Merci Line.


Line Crepin Architecte DPLG :
13 Rue Mirabeau – 24000 Périgueux – Tél. +33 5 53 09 52 03
Site web : www.linecrepin.com



Publi-reportage PAR DIDIER GRANDPIERRE – Photos : © MARIE-PAULE THUAUD – © Nicolas GASCHARD – © Propriétés du Périgord